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Légumes Le chiffre d’affaires de Bonduelle plombé par les taux de change

À taux de change constants, le chiffre d’affaires du groupe Bonduelle aurait progressé de 2,4 %. Ce qui est supérieur à l’objectif annuel annoncé.

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Sur les douze mois achevés en juin 2016, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,97 milliard d’euros, soit un recul de 0,7 % à taux de change courants, indique-t-il ce 4 août 2016 dans un communiqué de presse. L’industriel pointe en particulier du doigt la dévaluation du rouble.

Un environnement « exigeant et mouvant »

 

Bonduelle souligne l’environnement « particulièrement exigeant et mouvant » qu’a connu l’entreprise sur cet exercice avec « l’absence de reprise marquée de la consommation, la guerre des prix en Europe, la crise économique en Russie et au Brésil, et une forte fluctuation des devises ».

 

En Europe qui représente 65 % des ventes du groupe, Bonduelle a réalisé 1,27 milliard d’euros de chiffre d’affaires, en recul de 0,5 % à taux de change courants et de 0,4 % à taux de change constants. La progression des marques Bonduelle et Cassegrain, ainsi que la reprise de parts de marchés dans la restauration hors foyer « ont été contrebalancées par des volumes de légumes en conserve aux marques de distributeurs volontairement à la baisse compte tenu des conditions de marché, le groupe ayant décidé de limiter son activité sur ce segment ».

Les ventes hors Europe reculent

 

Hors Europe, les ventes sont également en recul de 1,1 % à 692,8 millions d’euros (+8,2 % à taux de change constants). Bonduelle a « conforté ses importantes parts de marché » en Russie. Il a « poursuivi la consolidation de ses positions au Canada dans un marché porteur ». Au Brésil, le groupe a « repositionné en haut de gamme ses légumes en conserve à marque Bonduelle », tout en limitant ses volumes pour « privilégier une offre différenciée et valorisée ».

 

Bonduelle a également annoncé que la fermeture de l’usine de Russy-Bémont (Oise) causerait une charge non récurrente « estimée à ce jour à 9,5 millions d’euros » dans les comptes au 30 juin 2016, afin de couvrir les coûts du plan de sauvegarde de l’emploi ainsi que la dépréciation des installations et équipements concernés.

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